SOMMAIRE

    Mise à jour le 25 novembre 2024

    Accompagner les seniors dès les premières altérations de leur santé favorise leur maintien à domicile. Il est donc important de reconnaître les premiers signes de la perte d’autonomie et de faire son maximum pour les prévenir et la ralentir. La prévoyance dépendance peut aussi être une solution pour permettre à la personne de bien vieillir chez elle le plus longtemps possible. PRÉVOIR vous conseille.

    Qu’est-ce que la perte d’autonomie ?

    La perte d’autonomie, qu’elle soit physique ou mentale peut être liée à l’âge, une maladie ou un accident, ainsi que de longue durée ou temporaire, en cas de fracture ou maladie grave. Elle entraîne l’incapacité d’une personne à effectuer des gestes de la vie quotidienne : s’habiller, se laver, se nourrir, se doucher, se déplacer, ou encore effectuer les tâches ménagères. Ne pouvant plus rester seule sur une longue période, la personne en situation de dépendance doit être accompagnée pour assurer son bien-être. Le maintien à domicile, lorsqu’il est possible, est la solution la plus confortable, car il permet de préserver un environnement familier. Cependant cela nécessite souvent des aménagements et une organisation spécifique. 

    Pour savoir comment bien vieillir chez soi, lisez notre magazine gratuit.

    Image cliquable redirigeant vers le formulaire de demande du magazine PRÉVOIR "Bien vieillir chez soi" 

    Quelles sont les causes de la perte d’autonomie ?

    Plusieurs facteurs peuvent conduire à la perte d’autonomie. Bien les comprendre permet de mieux anticiper cette évolution :

    • Le vieillissement naturel en est sans doute la première cause, il entraîne une diminution progressive des capacités physiques et mentales, comme la faiblesse musculaire, la perte d’équilibre, la perte de reflexes ou encore des difficultés à accomplir les tâches de la vie quotidienne.
    • À cela s’ajoutent certaines maladies chroniques comme le diabète, les troubles cardiaques ou encore les maladies neurodégénératives telles que la maladie d’Alzheimer ou de Parkinson, facteurs importants pouvant conduire à la dépendance.
    • Par ailleurs, souvent imprévisibles, les accidents domestiques tels que les chutes, les fractures et autres blessures sont fréquents chez les seniors et peuvent entraîner une perte d’autonomie soudaine, surtout si la récupération est difficile.
      Le saviez-vous ? Les chutes à domicile représentent 80 % des accidents de la vie courante pour les seniors de plus de 65 ans, et en est la première cause de décès accidentel.
    • Enfin, l’isolement social et la dépression jouent également un rôle important, car le manque de contacts sociaux et la solitude peuvent entraîner une baisse progressive de la santé mentale et physique chez les seniors, augmentant ainsi les risques de dépendance.

     Infographie illustrant les quatre facteurs de la perte d’autonomie détaillés dans le paragraphe précédent.

    Quels sont les premiers signes de dépendance ?  

    Être attentif aux détails de votre quotidien ou de celui de vos proches permet de mieux prévenir le risque de dépendance. Troubles physiques ou mentaux liés au vieillissement naturel, les premiers signes de la perte d’autonomie surviennent généralement vers 65 ans. Pertes régulières d’équilibre, fatigue récurrente inexpliquée, baisse de l’activité physique (ralentissement de la vitesse de marche), difficulté à marcher ou se lever, diminution de la fréquence des gestes d’hygiène, changements d’humeur (notamment agressivité ou passivité) : ces signes doivent vous alerter.

    Le saviez-vous ? Quand un enfant ou un jeune adulte se casse un bras ou une jambe, dans la majorité des cas il ne perd sa liberté de mouvement que quelques semaines. Or, chez les personnes âgées le phénomène s’inverse : un handicap accidentel évolue souvent vers une situation définitive. Ce risque d’enchaînement peut être évité en anticipant rapidement.

    > Comment anticiper la perte d’autonomie ?

    Comment prévenir la perte d’autonomie ?

    La prévention est l’une des meilleures approches pour retarder la perte d’autonomie et maintenir une bonne qualité de vie le plus longtemps possible. Elle repose sur un ensemble de pratiques et d’initiatives quotidiennes plutôt faciles à suivre. 

    Pour concilier autonomie, santé et sécurité, l’adaptation du domicile est une étape importante. Des aménagements simples, comme l’installation de barres d’appui dans la salle de bain, la suppression des tapis glissants, ou l’ajout d’un éclairage suffisant, peuvent prévenir les chutes. D’autres modifications plus conséquentes sont à prévoir, comme l’installation d’un monte-escaliers ou la transformation d’une baignoire en douche. Elles sont nécessaires selon le degré de dépendance. Il est également recommandé de faciliter l’accès aux objets du quotidien en les plaçant à portée de main, d’organiser les espaces de vie pour éviter les obstacles et de privilégier les équipements fonctionnels afin de rendre le domicile plus sûr et plus adapté en fonction de la personne.

    Une aide à domicile, plus ou moins régulière, peut également être nécessaire pour accompagner les personnes dès les altérations de la santé afin de favoriser leur maintien à domicile : aide au lever et coucher, à la toilette ou aux repas, aide au ménage ou aux courses, soutien moral, etc. Par exemple, en cas de maladie grave, des services d’aides à domicile temporaires, pour les courses, la cuisine, le ménage ou les sorties, peuvent permettre à la personne de garder ses habitudes. Les risques de dégradation de l’état de santé diminuent ainsi beaucoup.

    En réagissant tôt, en corrigeant ses faiblesses, on améliore la qualité de vie tout en repoussant le risque de perte d’autonomie.

    Quelles activités physiques privilégier pour mieux vieillir ?

    L’activité physique régulière tout au long de la vie est l’un des moyens les plus efficaces pour préserver la mobilité et l’indépendance. Elle permet de renforcer les muscles, l’équilibre, la coordination, et de stimuler le système cardiovasculaire afin de ralentir naturellement le processus de vieillissement et maintenir l’autonomie le plus longtemps possible. 30 minutes de marche quotidienne, du yoga ou des exercices de gymnastique douce suffisent pour améliorer sa forme physique. La natation et le vélo sont également excellents.

    Quelles activités cérébrales pour mieux vieillir ?

    Tout comme le corps, le cerveau a besoin d’être stimulé pour rester en forme. Les activités intellectuelles, telles que les mots croisés, les sudokus, les jeux de société, les cours de langue ou encore la lecture permettent de stimuler la plasticité cérébrale.

    Des activités créatives, comme la peinture, la musique, l’écriture ou la poterie sont également bénéfiques pour la mémoire et la concentration. Elles permettent d’exprimer ses émotions, de développer de nouvelles compétences et de garder l’esprit actif. Plus vous maintenez votre cerveau en activité, plus vous contribuez à préserver votre autonomie.

    L’isolement social est un facteur de risque important pour la perte d’autonomie. Maintenir des relations avec sa famille, ses amis, ou participer à des activités de groupe est essentiel pour rester épanoui. Les visites régulières, les appels téléphoniques permettent de rester connecté et de se sentir moins seul. Ces interactions favorisent également une meilleure santé mentale, préviennent la dépression et encouragent un mode de vie plus actif.

    Quelle alimentation privilégier pour mieux vieillir ?

    Une alimentation équilibrée est également cruciale pour rester en forme et maintenir son autonomie. Privilégiez les aliments riches en nutriments : fruits, légumes, protéines maigres (poisson à chair blanche, volaille, haricots), bonnes graisses (huile d’olive, huile de colza, avocats, œufs, chocolat noir). Une alimentation variée et riche en vitamines aide à prévenir les maladies chroniques qui pourraient affecter la mobilité. Mangez vos repas dans un environnement agréable et si possible en compagnie. L’alimentation doit rester un moment de plaisir et de partage, tout en répondant aux besoins nutritionnels spécifiques de chacun.

    Si vous n’avez pas encore adopté ces habitudes c’est le moment. Il est important de veiller à sa bonne forme tout au long de la vie. Mais surtout il n’est jamais trop tard pour commencer !

    Quelles solutions pour vous aider ?

    Le maintien à domicile, lorsqu’il est possible, est la solution la plus confortable, car il permet de préserver un environnement familier. Cependant cela nécessite souvent des aménagements et une organisation spécifique. L’assurance dépendance est une solution de prévoyance ayant pour objectif de favoriser le maintien à domicile d’une personne dépendante et permet d’augmenter les chances de rester chez soi le plus longtemps possible. Vous pouvez bénéficier, en cas de perte d’autonomie et selon son degré, d’une rente mensuelle pour financer une partie des frais liés à l’intervention des auxiliaires de vie ou au financement de la réadaptation de votre domicile, ainsi qu’à des paniers de services (aides à domicile ou au ménage, portage des repas).

    Proches aidants, ces solutions peuvent aussi vous faciliter la vie. Découvrez de quelles aides vous pouvez bénéficier.

    Pour en savoir plus sur la perte d’autonomie et les solutions pour la prévenir, demandez votre magazine gratuit, PRÉVOIR, LE MAG n°2, Bien vieillir chez soi.

    _________________
    (1) Assurance Prévention, 2021.

    Consultez aussi