A partir de 45 ans, certaines fragilités s’installent dans le corps : invisibles voire indolores ; elles peuvent devenir handicapantes des années plus tard. Difficiles à évaluer, elles sont pourtant évitables.

La fragilité est un état, non reconnu comme une maladie, qui résulte de la fragilisation d’une personne. Aucun individu n’est égal face à celle-ci. Elle ne correspond pas forcément à l’âge chronologique, tout dépend du capital santé de départ et du mode de vie.

Différents facteurs de risques peuvent être sources de fragilité. Le parcours de vie, le travail, la corpulence, l’état physique, les chutes, la sédentarité, ou une mauvaise alimentation peuvent générer mal de dos, fatigue généralisée, ralentissement physiologique ou cérébral, perte de poids subite, etc.

On devient fragile car un organe n’est pas stimulé correctement dans la vie active, il perd donc de sa fonction, de son équilibre ; ou alors parce que le squelette se fragilise, il a alors besoin de se renforcer.

Détecter la fragilité à 50 ans pour lutter contre le risque de dépendance

« La fragilité est un état réversible, il faut pour cela détecter les risques de fragilisation pour l’éviter ou la corriger. Si l’on ne s’en occupe pas, il y a de fortes chances de perte d’autonomie et donc de dépendance : une fragilisation de l’organisme à 50 ans peut entraîner une fragilité à 65 ans et conduire à un handicap à 70 ans.

Difficilement repérables par soi-même, il faut bien s’écouter, écouter ses proches et consulter un professionnel de santé en lui indiquant les premiers signaux qui pourraient avoir un impact sur l’état de santé futur. Cela demande une réelle prise de conscience pour ne plus accepter qu’une gêne naturellement due au vieillissement soit normale ; elle est peut-être annonciatrice d’une fragilité à venir.

Le souci est qu’aujourd’hui les Français plutôt bien informés sur la santé, ne sont pas attentifs aux signaux d’alerte de fragilisation ; ce qui peut empêcher leurs identifications et les faire passer à l’acte », explique le Dr. Edouard Bidou, Directeur de la stratégie et de la transformation de PRÉVOIR.

Comment prévenir la fragilité et éviter la dépendance : la nécessité d’une démarche de prévention individuelle

Bien que le vieillissement soit inévitable, vivre plus longtemps et en bonne santé est possible en étant informé et en anticipant les changements liés à l’âge (hors maladies graves ou chroniques). La fragilité n’a pas de lien avec la maladie, les signes identifiés de fragilisation peuvent être traités en parallèle et en complément des soins d’une pathologie au long cours.

Il faut être attentif aux signes précurseurs pour augmenter les chances de rester autonome le plus longtemps possible et améliorer immédiatement sa qualité de vie.

Prendre soin de soi, de son bien-être, entretenir son hygiène de vie, s’amuser, rester ouvert, vif et curieux sont autant de facteurs clés pour vivre en forme ! Chacun a la main sur sa santé, même s’il est difficile de percevoir ce qui est bon pour elle : se mesurer, s’écouter, consulter et passer à l’acte de la prévention.

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