Publiée le 21 novembre 2023
Plusieurs frais s’appliquent à une assurance-vie pour permettre de gérer au mieux les prestations liées au contrat. Ils varient en fonction du contrat. PRÉVOIR vous explique en détails ce que signifient ces frais.
> Qu’est-ce qu’une assurance vie ?
L’assurance-vie permet de répondre à des objectifs variés, évolutifs et complémentaires durant toute la vie, en bénéficiant d’avantages fiscaux non négligeables. Apprenez-en plus sur la forme d’épargne préférée des Français.
Les frais de dossier à la souscription
Ils sont facturés à l’ouverture du contrat d’assurance-vie et ne sont dus qu’une fois pour toute.
Le saviez-vous ? 18 millions de Français détiennent une assurance-vie, pour 38 millions de bénéficiaires1.
Les frais sur versement
Ils sont prélevés à chaque versement sur le contrat. Ils sont toujours exprimés en pourcentage du montant versé. Ces frais ne peuvent pas être supérieurs à 5 %.
Par exemple, si les frais sur versement sont de 4 % et que vous versez 100 €, la part investie réellement pour votre épargne sera de 96 €. Ces frais sont proportionnels au montant des versements et sont souvent dégressifs. Ainsi, plus le versement est important, plus la proportion prélevée est faible.
Les frais de gestion ou « frais sur encours »
Ils concernent les frais liés à la gestion de l’épargne sur le contrat (traitement administratif, gestion financière des capitaux investis, envoi de relevés de comptes, relations avec le client, etc.). Ils sont généralement « prélevés » annuellement et se présentent, comme pour les versements, sous forme d’un pourcentage.
Par exemple, si les frais de gestion sont de 1 % sur une épargne de 10 000 €, on vous prélèvera 100 € pour gérer cette somme.
À noter que les rendements des fonds euros publiés chaque année sont déjà soustraits de cette catégorie de frais. On dit qu’ils sont nets de frais de gestion sur encours.
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Les frais d’actes ponctuels sur le contrat
Ils concernent des opérations ponctuelles de gestion du contrat tels que les frais d’arbitrage : ils concernent uniquement les contrats d’assurance-vie multisupports (euros et unités de compte).
Ce sont des sommes qui peuvent être prélevées lors d’un changement de répartition de l’épargne entre les supports.
Notre conseil : Lorsque vous comparez différents contrats, il est utile de ne pas regarder uniquement le rendement brut du contrat. En effet, les frais impactent directement le rendement de votre épargne. Il est donc important de vérifier leur niveau.
> Lexique pour comprendre l’assurance-vie
Peut-on gagner de l’argent avec une assurance-vie ?
Oui, c’est possible. Faire fructifier son capital est l’un des principaux objectifs de l’assurance-vie. En effet, les fonds euros et unités de compte peuvent générer des intérêts2 selon les choix d’investissement effectués et les fluctuations des marchés financiers. De plus, grâce à l’effet levier des intérêts composés, les gains génèrent à leur tour des intérêts, selon un cercle vertueux sur le long terme.
Par exemple, placer 200 € par mois pendant 30 ans sur un support enregistrant en moyenne 3 % de rendement annuel, permet au total de gagner près de 44 000 € d’intérêts. Additionnés aux versements s’élevant à 72 000 €, le capital accumulé au bout de 30 ans serait d’environ 115 000 €3.
Peut-on perdre son argent avec une assurance-vie ?
Le capital est garanti sur les fonds en euros. Il n’y a donc pas de risque de perte de capital si vous placez la totalité de votre épargne dessus. En revanche, si investir sur des supports en unités de compte peut potentiellement rapporter plus d’intérêts, cela impose d’accepter une part de risque de perte en capital. Il est possible de faire des moins-values, selon le niveau de risque choisi. Pour lisser ce risque, il est recommandé d’épargner sur le long terme, et de répartir la somme entre fonds euros et unités de compte selon son profil de risque.
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(1) France Assureur, communiqué de presse, 8 mars 2022.
(2) L’investissement sur des supports en unités de compte présente un risque de perte en capital. Il n’est pas garanti, et sujet à des fluctuations, à la hausse ou à la baisse, dépendant de l’évolution des marchés financiers.
(3) Selon le simulateur de l’Autorité des marchés financiers (AMF), « Combien épargner et pour quel résultat ? », avec l’hypothèse de 3 % de rendement annuel moyen. À noter que l’inflation pourrait avoir une influence sur le pouvoir d’achat de votre capital final.