Selon l’enquête "Quelle autonomie demain ORCIP-Enquête" parue en 2017, 77 % des Français considèrent la perte d’autonomie des seniors comme un sujet important voire primordial à titre personnel ou parce qu’ils sont concernés par la dépendance d’un proche.

78,9 % des personnes interrogées pensent qu’il faut se prémunir contre ce risque et ses conséquences financières mais paradoxalement, 78% ne sont pas couvertes contre la perte d’autonomie et ont beaucoup de mal à en évaluer le coût.

Le placement d’une personne âgée dépendante en maison de retraite ou en maison médicalisée coûte environ 2 500 euros par mois, dont 1 000 euros restent à charge du patient ou de sa famille.* 

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Le maintien à domicile reste le premier poste de dépenses 

Le maintien à domicile est, quant à lui estimé, à 1 800 euros par mois. Le premier poste de dépenses est constitué par des travaux qui peuvent être lourds et nécessiter l’appui d’un ergonome – spécialiste de l’aménagement de l’habitat.

Les pièces à aménager en priorité pour éviter tout risque de chute ou de blessure lors des déplacements sont la cuisine et la salle de bains. Une baignoire à porte coûte plus de 600 euros**. Selon la même source**, il faut compter plus de 2 000 euros pour installer un lit médicalisé.

Sécuriser l’espace de vie la personne dépendante ne suffit souvent pas. En fonction de son degré d’autonomie, la personne dépendante a besoin d’une aide à domicile, d’une aide-ménagère ou encore d’une garde malade. Ces coûts peuvent atteindre la somme de 2 300 euros par mois. Lorsque les revenus de la personne âgée et de sa famille ne permettent pas de faire face à ces dépenses, l’aide familiale se met en place.

3,9 millions d’aidants en France

Selon la DREES (Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques), la France comptait en 2015, 3,9 millions d’aidants apportent une aide à domicile régulière auprès d’une personne âgée de 60 ans et plus. Les aidants sont, dans près de 62 % des cas, des aidantes.  Si 47  % d’entre elles exercent une activité professionnelle, il est souvent difficile de concilier la vie d’aidant et l’activité professionnelle.

En effet, selon la Compagnie Française des Aidants, un aidant actif s’arrête en moyenne 16 jours de plus qu’un collègue non aidant. De plus, il est souvent obligé de travailler à temps partiel pour rester au maximum auprès de la personne âgée dépendante. Le manque à gagner lié à ces contraintes est estimé à 20 % du revenu de l’aidant.

Un aidant est confronté à une perte de revenu importante mais également au stress : 75 % des aidants se sentent anxieux, stressés ou surmenés, 48 % des aidants déclarent souffrir d’une maladie chronique.

De plus en plus conscients du risque de perte d’autonomie et du désengagement de l’Etat, 36 % des personnes interrogées déclarent que l’Etat n’a plus les moyens de faire plus et que les aides existantes sont insuffisantes. 39 % seraient intéressées pour souscrire une assurance dépendance***.

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*Source Fondation Alzheimer.
**Source montant des frais de maintien à domicile : IRDES Colloque Protection sociale d’entreprise - 2010
***Source le baromètre TNS –Sofres, prévoyance Dépendance de janvier 2015

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