Mise à jour le 6 janvier 2025
76 % des Français craignent l’avenir1. Même s’ils sont de plus en plus optimistes au fil des années, les Français expriment un sentiment général d’inquiétude, en particulier les jeunes, les femmes et les foyers les plus modestes. Comment se protéger et rester serein sur son avenir financier ? PRÉVOIR vous donne les clés.
Pourquoi les Français sont-ils préoccupés par leur avenir ?
75 % des 18-24 ans, ainsi que 74 % des foyers aux revenus mensuels nets situés entre 1 500 € et 1 999 € déclarent craindre l’avenir. Par ailleurs, les femmes sont souvent plus inquiètes que les hommes. Enfin, les habitants des zones rurales sont davantage pessimistes (72 % appréhendent l’avenir) que le reste des Français, alors que ceux de l’Ile-de-France se montrent légèrement plus confiants (61 % sont inquiets).1 Et vous ?
Sans surprise, ce qui entame la confiance des Français en l’avenir réside principalement dans des questions de pouvoir d’achat et de capacité à faire face aux imprévus. Détails.
La principale source d’inquiétude des Français : leur pouvoir d’achat
Les Français expriment des niveaux d’inquiétude élevés quant à leur avenir : 70 % se déclarent pessimistes vis-à-vis de l’avenir de leur pays, lorsque seuls 29 % sont optimistes (1 % ne se sont pas prononcés)2. Cependant, sans parler de pessimisme, la situation économique et financière du pays préoccupe tout de même 28 % des Français.3
Ces chiffres traduisent une appréhension généralisée face aux défis économiques actuels. En effet, les principales préoccupations des Français sont :
- Les aléas liés à la santé : 40 % craignent avant tout les problèmes personnels ou ceux touchant leurs proches.
- Les risques matériels : la crainte de ne plus pouvoir faire face aux dépenses courantes préoccupe 34 % des sondés.
- La crainte de ne pas à répondre à leurs besoins essentiels : près d’un Français sur deux se trouve dans une situation financière inconfortable, et 13 % ne parviennent pas à répondre à leurs besoins essentiels dû à l’inflation observée depuis 2023.
En général, les personnes inquiètes pour leur avenir s’estiment également mal préparées financièrement face aux aléas de la vie :
- 68 % des sondés ne s’estiment pas prêts à faire face à une éventuelle maladie longue
- 65 % ne s’estiment absolument pas prêts à affronter une invalidité temporaire ou permanente à la suite d’un accident.
- Les 25-34 ans s’estiment particulièrement fragilisés face aux aléas de la vie : 72 % ne se jugent pas préparés à affronter les conséquences d’une longue maladie, d’un décès (72 %) ou d’une invalidité (71 %)1
Texte descriptif : L’inquiétude des Français : leur pouvoir d’achat. 70 % se déclarent pessimistes vis-à-vis de l’avenir de leur pays. 40 % craignent avant tout les problèmes personnels ou ceux touchant leurs proches liés à la santé. 34 % des sondés craignent de ne plus pouvoir faire face aux dépenses courantes. 13 % ne parviennent pas à répondre à leurs besoins essentiels dû à l’inflation observée depuis 2023. Enfin, 72 % des 25-34 ans ne se jugent pas préparés à affronter les conséquences d’une longue maladie. Sources : OpinionWay pour PRÉVOIR, 2017, IPSOS, « 70 % des Français se déclarent pessimistes quant à l’avenir de la France », 26 octobre 2023.
Le niveau de vie des retraités en baisse
Lorsque l’on aborde le sujet de la retraite, le pessimisme fait légion : 79 % des Français prévoient une baisse de leur niveau de vie à la suite de l’arrêt de leur activité professionnelle. Cette inquiétude est égale pour toutes les catégories socio-professionnelles de la population. Cependant, l’anticipation de la baisse du niveau de vie à la retraite s’avère plus importante dans certaines régions. Par exemple, 87 % des sondés résidant dans le sud-est prévoient une baisse importante de leur niveau de vie alors que 73 % des habitants de la région Nord-Est s’expriment dans ce sens1.
Voyons désormais ce qu’en pensent les retraités eux-mêmes : la France en compte 17 millions. 85 % des retraités français ont ainsi constaté une détérioration de leur niveau de vie au moment du passage à la retraite. Ce constat est majoritairement partagé par les foyers aux revenus nets inférieurs à 2 500 € par mois (91 %). Une partie des retraités semble d’ailleurs plus touchée que les autres : les locataires. En effet, 97 % des sondés appartenant à cette catégorie ont ressenti une nette baisse de leur niveau de vie1.
La pension moyenne brute d’un retraité qui s’élève à 1 565 €, alors que les dépenses mensuelles incompressibles sont souvent supérieures. Par ailleurs, le montant de la pension souffre de fortes disparités : les femmes perçoivent 38 % de moins que les hommes en moyenne, un écart qui, bien qu’en réduction depuis 2004, reste significatif 4. On comprend facilement pourquoi le niveau de vie à la retraite est un sujet préoccupant les retraités.
Quelles solutions d’épargne pour préserver son pouvoir d’achat ?
Pour se prémunir contre la baisse du pouvoir d'achat et les principales préoccupations des Français, diverses solutions d'épargne, de prévoyance ou de complémentaire santé s'offrent à vous.
L’assurance-vie : une solution efficace pour épargner ?
Une assurance-vie est un compte d'épargne à haut rendement potentiel, adapté pour des projets à moyen et long terme. C’est une solution flexible et avantageuse sur le plan fiscal qui peut permettre de faire fructifier son épargne. Le principal objectif est de placer des sommes à son rythme en faisant des versements régulièrement ou ponctuellement. Bien qu’il soit préférable de garder ce placement sur le long terme, l’argent reste disponible. Il est possible de retirer une partie ou la totalité de l’épargne à tout moment : c’est ce qu’on appelle un « rachat ».
L’argent placé sur une assurance-vie est investi, selon les termes fixés au contrat, dans différents supports financiers, comme les fonds en euros, et/ou les unités de compte (potentiellement plus rentables mais plus risquées). Les éventuels gains de ces investissements sont réinvestis, ce qui permet de bénéficier d’un rendement qui peut être intéressant. De plus, grâce au mécanisme des intérêts composés, les gains générés peuvent eux aussi produire de nouveaux gains. Cette solution permet de préparer des projets, d’épargner en cas de coup dur tout en faisant fructifier son argent, ou de préparer sa retraite.
> Quelle épargne pour quels projets ?
Comment compléter ses revenus à la retraite ?
Pour compléter ses revenus à la retraite, il est important de prévoir des solutions d’épargne complétant le système de retraite obligatoire, car celui-ci ne suffit souvent pas à maintenir le niveau de vie antérieur au passage à la retraite. Le Plan d’Épargne Retraite (PER) est une solution simple et avantageuse pour poursuivre cet objectif. Il permet d’économiser de l’argent tout au long de sa carrière avec des versements réguliers. À la retraite, l’épargne accumulée peut être retirée sous forme de capital ou de rente, au choix.
En complément, d’autres solutions comme les assurances retraite ou les contrats de prévoyance permettent de renforcer votre épargne, offrant ainsi une sécurité financière plus importante lors de votre retraite. En diversifiant vos solutions d'épargne, vous pouvez mieux protéger votre pouvoir d'achat et vous assurer une retraite sereine.
> Pourquoi anticiper sa retraite ?
Garantir ses remboursements de santé avec une complémentaire adaptée
Le système de remboursement des frais de santé en France repose sur plusieurs niveaux de couverture :
- Niveau 1 : l’Assurance Maladie couvre une partie des frais de santé, selon un pourcentage variable en fonction du respect du parcours de soins. Toutefois, il reste souvent une partie de la consultation à la charge du patient (ticket modérateur), auquel s’ajoutent parfois des frais supplémentaires comme la franchise ou la participation forfaitaire, les dépassements d’honoraires, et le forfait journalier hospitalier.
- Niveau 2 : la complémentaire santé complète les remboursements de l’Assurance Maladie, en prenant en charge, partiellement ou intégralement le ticket modérateur et certains dépassements d’honoraires. Elle est indispensable pour une personne fonctionnaire, non salariée, en libéral, indépendante, étudiante (non rattachée au contrat de ses parents) ou retraitée afin de bénéficier de ce deuxième niveau de versements. Cette protection individuelle est essentielle pour pouvoir prendre soin de sa santé sans hésiter, et ne pas se retrouver en situation financière délicate en raison d’un problème de santé.
- Niveau 3 optionnel : la surcomplémentaire santé peut être souscrite pour réduire davantage le reste à charge, en couvrant les frais non pris en charge par les deux premiers niveaux.
Comment anticiper l’avenir grâce à la prévoyance ?
La prévoyance est une notion assez floue pour une partie des Français : 36 % des personnes interrogées ne savent pas à quoi correspond un contrat de prévoyance ni ne comprennent son utilité. Cette proportion atteint 38 % chez les foyers aux revenus mensuels inférieurs à 2 500 €. Inévitablement, la souscription d’un contrat de prévoyance ne paraît indispensable qu’à 58 % des personnes interrogées1. PRÉVOIR vous explique donc pourquoi c’est un sujet essentiel.
Un contrat de prévoyance est une catégorie de contrats d'assurance ayant pour objectif de protéger une personne, sa famille, et/ou son activité professionnelles contre les aléas de la vie, tels que les accidents, les maladies graves, l'invalidité ou le décès. En souscrivant à un contrat de prévoyance, vous vous assurez qu’en cas de coup dur, vous ou vos proches recevront un soutien financier pour faire face aux dépenses imprévues et maintenir un certain niveau de vie.
Chaque année en France, 21,8 millions de personnes se rendent aux urgences5, 12,9 millions sont hospitalisées après un accident, et parmi elles, 363 000 perdent la vie6. Les imprévus ne concernent pas que les autres, mais peuvent toucher chacun d’entre nous.
Par ailleurs, les contrats de prévoyance pour les travailleurs non-salariés (TNS) présentent des spécificités adaptées à leur situation particulière. Contrairement aux salariés, les TNS ne bénéficient pas d'une couverture sociale complète via un employeur, ce qui rend la souscription à une prévoyance complémentaire essentielle. Un contrat de prévoyance TNS couvre plusieurs risques majeurs : l'incapacité de travail, l'invalidité et le décès.
Concrètement, un contrat de prévoyance peut couvrir plusieurs types de risques. Par exemple, en cas d'incapacité de travail due à une maladie ou un accident, il peut vous verser une rente pour compenser la perte de revenus. En cas de décès, il peut fournir un capital à vos bénéficiaires pour les aider à faire face aux frais immédiats et à l'avenir. En cas d'arrêt de travail dû à une maladie ou un accident, il prévoit le versement d'indemnités journalières pour compenser la perte de revenus. En cas d'invalidité, une rente peut être versée jusqu'à la retraite, assurant ainsi une sécurité financière durable. En cas de décès, un capital ou une rente est versé aux bénéficiaires désignés. Pour les TNS, ces contrats offrent des avantages fiscaux significatifs. Par exemple, les primes versées dans le cadre d'un contrat Madelin sont déductibles des revenus imposables, ce qui permet de réduire la charge fiscale tout en bénéficiant d’une protection sociale renforcée.
Souscrire un contrat de prévoyance offre une sécurité financière et une tranquillité d'esprit. En sachant que vous avez pris des mesures pour protéger vos proches et vous-même contre les imprévus, vous pouvez aborder l'avenir avec plus de sérénité. Cela permet de ne pas se laisser dépasser par une vision pessimiste de l'avenir, car vous savez que, quoi qu'il arrive, vous avez un filet de sécurité pour vous soutenir dans les moments difficiles.
Renseignez-vous auprès d’un conseiller PRÉVOIR.
Comment préserver le niveau de vie de sa famille ?
Il existe des solutions de prévoyance coups durs ou famille qui permettent de préserver la sécurité financière de vos proches en cas d’imprévus.
Indemnités journalières, rente conjoint, rente éducation, capital… pour en savoir plus : Qu’est-ce que la prévoyance familiale ?
> N’hésitez pas à demander votre magazine gratuit dédié
Seniors : comment anticiper l’avenir grâce à l’assurance ?
Il existe des solutions d’assurance pour anticiper les frais liés à la perte d’autonomie, mais aussi pour soulager ses proches des frais et organisations liées à des obsèques.
> Quelle est la différence entre les contrats décès et obsèques ?
Parlez-en avec un conseiller PRÉVOIR.
Quels avantages la prévoyance peut-elle offrir aux professionnels ?
En tant que travailleur non salarié, vous pouvez bénéficier de contrats spécifiques adaptés à votre activité, offrant une protection en cas de maladie, d’invalidité, de décès, ou de cessation temporaire d’activité. La prévoyance offre plusieurs avantages aux professionnels indépendants pour se protéger :
- Maintien du revenu en cas d’incapacité : en cas d’arrêt de travail (maladie, accident, etc.), la prévoyance complète les indemnités journalières versées par le régime obligatoire, permettant de maintenir 100 % des revenus.
- Protection en cas d’invalidité : en cas d’invalidité partielle ou totale, la prévoyance offre une rente mensuelle pour compenser la perte de revenus.
- Garanties pour la famille en cas de décès : en cas de décès, certains contrats d’assurance prévoient le versement d’un capital, de rentes au conjoint pour compenser la perte de revenus du foyer et de rentes éducation pour financer les études des enfants. Ces versements permettent également de garantir la continuité de l’activité de l’entreprise et d’en assurer sa reprise.
En souscrivant à un contrat de prévoyance, les professionnels indépendants peuvent ainsi sécuriser leur avenir financier et celui de leur famille, tout en assurant la pérennité de leur activité professionnelle.
> Protéger sa famille et son activité, une nécessité.
Expliquez vos préoccupations à un conseiller PRÉVOIR, il vous trouvera une solution adaptée à votre situation.
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(1) OpinionWay pour PRÉVOIR, 2017.
(2) IPSOS, « 70 % des Français se déclarent pessimistes quant à l’avenir de la France », 26 octobre 2023.
(3) IPSOS, « Baromètre Etat de la France : quel rapport à la démocratie en 2024 ? », 23 octobre 2024.
(4) DREES, « Les retraités et les retraites, Panorama 2024 de la DREES », 13 novembre 2024.
(5) Drees, « Les établissements de santé », édition 2020.
(6) Atih, Agence technique de l’information sur l’hospitalisation, « Hospitalisation tous champs », juillet 2020