66 % des français ont peur de l’avenir : c’est le chiffre clef de ce sondage OpinionWay en partenariat avec PRÉVOIR réalisé auprès de 1 250 personnes, fin janvier 2017. Cette étude révèle notamment que les Français expriment un sentiment général d’inquiétude, en particulier les jeunes, les femmes et les foyers les plus modestes. Retour sur les principaux enseignements de ce sondage.
L’esprit des français est habité par la peur de l’avenir
C’est le principal constat de l’étude : celle-ci occupe notamment une place plus importante chez les 18-24 ans (75 % estiment avoir peur de l’avenir) et chez les foyers au revenu mensuel situé entre 1500 et 1999 euros (74 %). Cette crainte s’avère également plus ou moins intense selon les régions : elle atteint particulièrement le Nord-Est (72 %) alors qu’elle se révèle plus faible en Ile-de-France (61 %).
Que redoutent précisément les français ?
Leur principale préoccupation se trouve être la perte d’un proche. Cet événement traumatique inquiète près de 85 % des personnes interrogées. A pourcentage équivalent se trouve la peur de subir un problème de santé, suivi de près par la perte de sa propre autonomie (80 %). L’avenir de leur état de santé paraît donc être la principale préoccupation des personnes interrogées. Les risques matériels suivent de peu : le fait de ne plus pouvoir faire face financièrement préoccupe 67 % des sondés et le fait de subir un accident matériel atteint 60 %.
Lorsque l’on aborde le sujet de la retraite, le constat est implacable : 79 % des personnes interrogées prévoient une baisse de leur niveau de vie suite à l’arrêt de leur activité professionnelle. La particularité de cette inquiétude est qu’elle possède une caractéristique universelle : les CSP + ainsi que les CSP - y accordent la même importance. A l’instar de la peur de l’avenir, l’anticipation de la baisse du niveau de vie à la retraite s’avère plus importante dans certaines régions. Par exemple, 87 % des sondés résidant dans le sud-est prévoient une baisse importante de leur niveau de vie alors que ce chiffre descend à 73 % dans la région Nord-Est.
Quel est le constat des retraités face à cette baisse de niveau de vie ?
85 % d’entre eux ont effectivement constaté une détérioration de leur niveau de vie au moment du passage à la retraite. Plus inquiétant encore, ce constat est majoritairement partagé par les foyers aux revenus inférieurs à 2500 euros par mois (91 %). Une partie des retraités semble d’ailleurs plus touchée que les autres : les locataires. En effet, 97 % des sondés appartenant à cette catégorie ont ressenti une nette baisse de niveau de vie.
Globalement, les personnes interrogées s’estiment mal préparées face aux aléas de la vie. Effectivement, 68 % des sondés ne se jugent pas prêts à faire face à une éventuelle maladie longue. 65 % ne s’estiment absolument pas prêts à affronter une invalidité temporaire ou permanente suite à un accident. Cela fait écho à un autre aléa redouté par les français : le décès d’un proche parent (62 %). Les 25-34 ans s’estiment particulièrement fragilisés face aux aléas de la vie : 72 % ne se jugent pas préparés à affronter les conséquences d’une longue maladie, un décès (72 %) ou une invalidité (71 %).
Quelles solutions choisir face à ces aléas ?
Face à ces inconnues, les sondés identifient une solution en particulier : le recours à leur épargne (49 %). Le contrat d’assurance ainsi que la mutuelle arrivent loin derrière avec respectivement 26 % et 25 % des personnes qui les identifient comme des moyens.
Parmi ces solutions, le contrat de prévoyance n’apparaît donc qu’en second. De plus, on peut constater que la prévoyance reste une notion relativement floue pour une partie des sondés puisque 36 % des personnes interrogées ne savent pas à quoi correspond un contrat de prévoyance ni ne comprennent son utilité. Cette proportion atteint même les 38 % chez les foyers au revenu mensuel inférieur à 2500 euros. Inévitablement, la souscription d’un contrat de prévoyance ne paraît indispensable qu’à 58 % des personnes interrogées.
> Qu'est ce que la prévoyance ?
Néanmoins cette importance tend à varier : en effet, les 25-34 ans considèrent à 60 % qu’il est important de souscrire à un contrat de prévoyance, au même titre que les foyers aux revenus mensuels oscillant entre 1000 et 1500 euros (66 %) et les habitants du Nord-Est (67 %).
Actuellement, les souscriptions aux contrats de prévoyance peinent à entrer dans une culture de protection contre les aléas de la vie. En effet, seulement 32 % des sondés déclarent avoir souscrit à un contrat de prévoyance décès ou invalidité. Bien que la majorité des répondants reconnaissent l’importance d’une couverture, cela ne s’accompagne pas automatiquement d’une souscription. Cela se vérifie encore plus en matière d’épargne : 24 % des personnes interrogées déclarent avoir adhéré à un contrat d’épargne retraite. Néanmoins, lorsque l’on pose la question à ceux qui n’ont pas souscrit de contrat s’ils comptent le faire, 36 % répondent positivement.
La prévoyance apparaît donc comme une préoccupation pour les répondants puisque 43 % des 25-34 ans souhaitent mettre en place une solution pour faire face aux aléas de la vie. De plus, parmi l’ensemble des répondants qui affirment souhaiter mettre en place un contrat, la priorité revient à un contrat de prévoyance dépendance (41 %). En ce qui concerne ceux qui refusent de souscrire à un contrat ils l’expliquent par le manque de moyens (45 % des répondants) ou le fait qu’ils n’en voient tout simplement pas l’utilité (29 %).
Alors que les Français expriment une angoisse diffuse quant à leur avenir, les solutions de prévoyance ne font pas encore partie d’une véritable culture de protection. La prévoyance apparaît pourtant comme une notion essentielle lorsqu’il s’agit d'anticiper les conséquences financières et matérielles des événements imprévisibles de la vie. Le Groupe PRÉVOIR, spécialiste de la prévoyance depuis 1910, s’est fixé l’engagement de répondre aux angoisses des français en les accompagnant dans la préparation de leur avenir.